Le scan 3D d’un bâtiment repose sur une technologie qui permet de relever l’ensemble de l’information d’une structure existante. Découvrez comment le scan 3D d’un bâtiment va révolutionner votre gestion ! Pourquoi scanner en 3D un bâtiment ?Un scan 3D permet d’aller beaucoup plus loin que la simple livraison de plans papiers. Grâce à un relevé complet de plusieurs millions de données tri-dimensionnelles décrivant le bâtiment, vous aurez la possibilité d’examiner l’état futur de ce dernier en amont d’une réhabilitation ou de travaux d’aménagement avec une précision sans égale. Les principaux avantages de la numérisation d’un bâtiment avec un scanner 3DCartographier un bâtiment avec minutie vous sera utile pour plusieurs raisons :
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Le scanner laser 3D s’applique dans les domaines suivants :
Le relevé 3D par scanner laser restitue l'état d'un bâtiment « tel que construit ». Il facilite ainsi les projets de rénovation ou d'aménagement de bâtiments.
L'industrie 4.0 exploite toute la puissance du BIM pour la gestion des installations. Le relevé 3D permet d'en créer la maquette numérique.
La « mémoire numérique » du nuage de points permet de conserver le patrimoine qui se détériore avant les travaux de restauration.
Service commercial
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La réalisation du scan 3D d’un bâtiment repose sur plusieurs méthodes sélectionnées en fonction la complexité du bâtiment à scanner et de la qualité des livrables désirés.
Rapide et précise, la capture en nuances de gris d'un espace 3D reste une méthode suffisante dans la plupart des cas.
Numériser en couleur augmente la durée de chaque scan. Toutefois, cette donnée supplémentaire s’avère nécessaire pour un usage graphique.
Certains scanners permettent d’enregistrer une image HDR panoramique qui contient des informations d'intensité lumineuse.
La technologie scanner 3D capture l’environnement selon un point fixe correspondant à la position du trépied. Il faut souvent réaliser plusieurs points de scan indépendants. Ces derniers seront ensuite additionnés dans un seul nuage de points, avec une suppression des redondances et une optimisation des données. Ce traitement informatique est nécessaire pour exploiter les informations issues des relevés 3D.
La taille des données récoltées, qui représentent souvent plusieurs giga-octets, impose des postes informatiques puissants pour supporter les algorithmes.
Les scanners 3D les plus communs dans le domaine du bâtiment sont les scanners 3D statiques (ou appareils de mesure sur trépied). Ils sont produits par des fabricants comme Leica, Faro ou encore Trimble.
Depuis quelques années, les scanners 3D mobiles font également leur apparition et représentent une très bonne alternative pour les projets d’envergure, grâce à une plus grande rapidité d’acquisition des données.
Enfin, les drones sont également utilisés pour produire des modèles 3D via une captation aérienne.
Les scanners 3D statiques, les plus répandus dans le domaine du bâtiment, se composent de deux parties :
Avec un scanner 3D statique, le processus de capture est séquencé en différentes stations. En effet, le scanner est déclenché sur plusieurs positions différentes avant de capturer entièrement la scène. Chaque position ou « station » permet la capture d’un nuage de points et d’une photo panoramique.
Ensuite, la prise d’une photo panoramique de la scène permet de coloriser le nuage de points et de réaliser un point de vue panoramique de cette dernière.
Enfin, la tête scanner peut être séparée de son trépied pour être élevé afin de capter les points en hauteur comme les combles ou encore les faux plafonds, par exemples.
Les scanners 3D mobiles, également appelés scanners dynamiques, sont plus récents et s’inspirent des équipements de types chariots ou sacs à docs pour leur mobilité. Ils permettent une captation en continu des données en étant déplacés sur la scène.
Grâce à leur système de localisation qui intègre un système de positionnement et une centrale inertielle (IMU), les scanners dynamiques génèrent une reconstitution réaliste de l’environnement.
Voici les 3 étapes de la réalisation d’un nuage de points :
Le scanner 3D capture l’environnement selon différents points de scan (ou positions du trépied) qui sont ensuite additionnés dans un seul nuage de points. Ce dernier permet de comprendre la volumétrie et la géométrie de votre bâtiment, mais ne vous fournit aucune information structurelle.
À noter : le nuage de points seul sert toutefois à la création d’une visite virtuelle simple de votre bâtiment via laquelle la Maîtrise d’Œuvre peut, par exemples, prendre de cotes et ajouter des annotations.
Le nuage de point est donc ensuite traité par notre équipe d’experts et d’ingénieurs terrain afin d’intégrer toutes les données utiles à sa bonne exploitation future (mesures de distances, calcul de superficies, annotations, …).
Une fois finalisé, le nuage de points permet la conception de la maquette numérique 3D et du plan 2D de votre bâtiment.
La maquette numérique respecte parfaitement la géométrie de votre bâtiment et ses matériaux. Parfaitement exploitable, elle est très sollicitée par les architectes pour effectuer leurs études de faisabilité.
Le prix du relevé 3D se détermine en fonction des caractéristiques du bâtiment à scanner, de son utilisation finale ainsi que des livrables associés à votre projet.
Dans un premier temps, identifiez les caractéristiques de votre bâtiment pour l’évaluer :
Dans un deuxième temps, déterminez l’utilisation finale du bâtiment et les livrables associés :
Cette réflexion en amont est indispensable pour établir votre cahier des charges et de cadrer le périmètre de votre projet de scan 3D afin de réaliser le devis correspondant.
En fonction de ces différents critères, vous aurez une estimation plus précise du coût du scan 3D de votre bâtiment, qui peut atteindre un prix allant de 1 € HT à 5 € HT du m².
Par exemple, pour le scan 3D d’un bâtiment dont la surface au plancher s’élève à 1 000 m², prévoyez un budget moyen de 2 500 € HT.
L’apparition des scanners permet de numériser de grandes surfaces dans des délais record, et ainsi de réduire le coût d’une opération de relevé.
Mais ce type de scanner ne permet pas d’adresser l’ensemble des projets. Très complémentaires, les scanners statiques permettent notamment de couvrir des zones plus encombrées ou d’augmenter la densité du nuage de points.
Véritable innovation pour simplifier la gestion d’un projet de construction, le BIM révolutionne le secteur de l’architecture, de l’ingénierie et de la construction depuis le début des années 2020.
Le BIM (Building Information Model) ou modélisation des données d’un bâtiment en français, représente une nouvelle méthode de gestion des projets de construction. Elle se base sur l’utilisation d’une maquette 3D qui contient toutes les données fiables et structurantes d’un bâtiment.
Partagé par l’ensemble des acteurs et des intervenants d’un projet de construction, le BIM permet la diffusion de toutes les données nécessaires et simplifie les échanges tout au long du cycle de vie d’un bâtiment :
L’exploitation des données de la maquette numérique du bâtiment représente une réelle avancée vers une production plus efficace et plus qualitative des bâtiments. Ce document exhaustif et partagé assure une meilleure efficacité et des coûts de construction mieux maîtrisés.
En cas de modifications, la mise à jour de la maquette 3D se répercute sur toutes les vues et pièces graphiques impactées. Chaque partie prenante est également directement informée.
De plus, ce partage d’information permet de détecter et de remonter plus sûrement les interférences entre les différentes zones d’un projet de construction.
Aujourd’hui surtout dédié à la gestion du cycle de vie d’un bâtiment, le BIM pourrait s’étendre demain à la gestion de problématiques urbaines à l’échelle d’une ville. À quand le CIM (City Information Model) ?
SCOPAS (marque d'adx Groupe) vous accompagne dans la valorisation de votre patrimoine et la gestion de vos données grâce à son réseau de 500 ingénieurs et techniciens généralistes en bâtiment prêts à intervenir partout en France.
Notre expertise couvre toutes les compétences d’un géomètre topographe classique, auxquelles s’ajoute notre expérience sur la détection des matériaux dangereux comme l’amiante, par exemple. Cela nous permet ainsi de compléter votre maquette BIM de manière la plus exhaustive possible.
Nous réalisons pour vous :
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